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Sortie Atlas à Montaignac-sur-Doustre

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Nouvelle sortie Atlas avec pour thème les cours d’eau lents et rapides. Sur la communauté de communes, il y a un cours d’eau qui présente les 2 caractéristiques : le Doustre en sa partie sur la commune de Montaignac au hameau de St Hippolyte.

Vous êtes plutôt lotique ou lentique ?

Ce samedi au bord du Doustre, nous voici sur un site on ne peut plus pédagogique pour différencier les deux grands types de cours d’eau que l’on rencontre autour d’Égletons. Au-dessus de la boule de granit bien connue, ornée de sa croix, la rivière relève du domaine des eaux lentiques, c’est-à-dire des eaux qui s’écoulent lentement, méandrant et alimentant des nappes d’eau stagnantes annexes qui forment des mares temporaires lorsque le Doustre présente un fort débit. La végétation aquatique et rivulaire, bien que peu développée en cette saison, est relativement originale pour le secteur : reine des prés, caltha, iris, potamot, myriophylles, glycérie flottante… Si nous l’observons en ce lieu précis, c’est que depuis Auchère, la rivière parcourt 4,4 km au cours desquels la plaine du Doustre ne s’abaisse que de 20 mètres, soit une pente de 0,45 %, un record local ! Les ambiances sont donc très particulières, qui plus est avec les nombreux étangs satellites du Doustre, qui accroissent encore la diversité des espèces liées aux eaux lentiques.

Un œil averti saura découvrir, au long de la balade, toute une myriade de meules soit à l’état d’ébauche, soit déjà prêtes à venir « dormir » ou « tourner » au moulin.

Ébauche de meule.
Ébauche de meule.
Populage des marais
Populage des marais
Ficaire
Cardamine
Laîche printanière
A l'affût du .......
Traquet motteux de passage

De très nombreuses traces sur les bords sablonneux attestent de l’attraît du bord d’eau. Ragondin, renard, blaireau, loutre, campagnol amphibie, héron, canard etc…

Champ d'iris
Mais que vois-je ?
Sangsue

Retour par la piste et les prés pour retrouver notre point de départ avant d’entamer la seconde partie de notre sortie.

Anémone des bois
Mycène en casque

Sous la boule de granit, le Doustre plonge subitement, se précipitant dans les gorges qui le conduiront jusqu’au lac de Marcillac puis la Dordogne. C’est le domaine des eaux lotiques, plus oxygénées, trop rapides pour qu’une végétation s’ancre dans le lit et laisse flotter ses feuilles à la surface de l’eau. La végétation strictement aquatique disparaît, laissant place à des espèces qui poussent sur les berges : aulne, dorine, renoncules à feuilles d’aconit… À la faveur de ce rapide, le Doustre perd à nouveau 20 mètres d’altitude, mais sur une longueur de 180 mètres, soit une pente de 11 % ! Dans cette ambiance d’eaux tumultueuses, rien d’étonnant à ce que nous observions du coin de l’oeil le passage rapide d’un Cincle plongeur.

Renoncule à feuilles d'aconit

Lors de notre sortie, photographies diverses …

Sialis de la vase
Larve d'éphémère
Trombidion soyeux

Merci à Olivier Villa pour le texte.

Merci  pour les photos à  Françoise, Claude, Béa, Thierry, Olivier V., Jeff, André et Juc.