

Samedi 4 mai, sortie à Lafage-sur-Sombre et Laval-sur-Luzège. Le but était de photographier des forêts de chêne, qui sont particulièrement bien préservées dans le secteur. Direction le Poteau du Gay puis le hameau du Peuch. Le long du chemin de randonnée (https://rando-millevaches.fr/trek/472335-Le-Vieux-Bourg), dans le sous-bois ou dans les haies, la diversité des feuillus est manifeste : chêne sessile, chêne pédonculé, hêtre, tilleul à petites feuilles, frêne, érable champêtre…
Nous continuons notre descente vers Laval-sur-Luzège, en suivant des anciens murets en pierres sèches et en profitant d’un point de vue (grâce à une coupe !!) sur le “port” de Laval.
L’église de Laval, dédiée à St Martin, évêque de Tours, à la particularité d’avoir conservé son ancien cimetière autour de l’église. On pense au Moyen-âge qu’être enterré au plus près des lieux saints permet d’accéder plus facilement au Paradis. C’est aussi une manière pour l’Église de contrôler ses fidèles de la naissance à la mort.
Pour en savoir plus : http://cdn1_3.reseaudesmicrocommunes.fr/cities/103/documents/t7tkq2ynxsybgn4.pdf
Une jeune fille ayant aperçu la Dame blanche en bordure d’un bois en parla au jeune Simon Mérillou du Suquet. Il s’amuse de l’histoire en disant que la Dame blanche est sa fiancée. Plus tard, elle apparaît à Simon, lui rappelant qu’elle est sa fiancée. « Malheur à ta Reine », ajoute-t-elle, allusion à sa douce amie. Quelques jours plus tard, Simon découvre Reine, juchée sur un rocher dominant la Dordogne,et la Dame blanche qui lui tend la main. Un violent éclair, et toutes deux sombrent au fond des eaux. Simon découvre que les deux défuntes sont sœurs jumelles et bâtit une chapelle à l’Herbeil (Hameau de Laval-sur-Luzège) pour abriter ses deux Reines blanches.
Puis sur le retour arrêt le long de la Sombre pour quelques photos supplémentaires.
Enfin dernier arrêt dans un champ d’Asphodèles. Dans l’Antiquité, l’Asphodèle, appelé encore aujourd’hui poireau du diable, était souvent utilisé pour fleurir la tombe des morts, d’où la légende du Pré de l’Asphodèle, lieu des Enfers dans la mythologie grecque. Plante mellifère, elle a aussi des tubercules comestibles et sa tige, une fois sèche, est creuse et sert à la construction de modèles réduits.
Merci à Claude, Françoise,Christian, Audric, Olivier V. et JLuc pour les photos.