Un peu plus loin, Gilles nous présente un Hygrophoropsis, autrement appelé clitocybe orangé, mais plus connu sous le nom de “fausse girolle”. Bien que comestible, ce champignon n’a rien d’extraordinaire sur le plan culinaire, et des intolérances sont signalées. Mieux vaut donc s’abstenir de le cueillir. Gilles en profite pour rappeler qu’un geste simple pour atténuer la toxicité des champignons (puisque ces organismes, y compris les comestibles, ont tendance à concentrer les toxines présentes dans le sol), consiste à jeter le premier jus de cuisson rendu par les champignons. Nous passons ensuite à un groupe de marasmes, aux lamelles décurrentes, c’est à dire qui tombent du chapeau et sous les fougères nous ramassons un Chrysenteron, bolet comestible de qualité gustative moyenne, pourtant utilisé dans les plats préparés.